Richard Sheppard nous a quitté le 11 septembre 2024 à l'âge de 80 ans. Il est arrivé parmi les premiers britanniques quand le Royaume-uni a rejoint l'ILL en 1973.

Il a travaillé jusqu'à sa retraite en 1999 dans les équipes de quart en tant que conducteur de pile avant de se retirer à Voreppe. Un de ses amis, autre conducteur de pile arrivé à la même époque, nous fait partager ses premières années en France ainsi que le reste de sa carrière, en particulier sa forte implication dans la reconstruction du réacteur en 1992-1994 où il a joué un rôle moteur dans la liaison avec les entreprises anglaises. (on peut le voir, second à partir de la gauche sur la photo du milieu du paragraphe 15). C'est un peu aussi grâce à cela que l'institut perdure encore bien après les meilleures estimations de durée de vie ! Adieu Richard et merci pour tout !

C'est avec une grande tristesse qu'on annonce le décès de Richard Sheppard qui a travaillé comme conducteur de pile dans les équipes de quart au service réacteur depuis 1973 jusqu'à sa retraite en 1999. Il s'est éteint paisiblement chez lui à Voreppe après une brève mais implacable maladie à l'âge de 80 ans.
Quitter son pays natal n'est pas chose façile, surtout quand on a une femme et deux enfants en bas âge, mais après l'arrivée du Royaume Uni à l'ILL en 1973, c'est celà qu'a decidé de faire la famille Sheppard. En effet, il y a eu une campagne de recrutement de techniciens britanniques dans une tentative de rééquilibrage des trois nationalités du personnel de l'institut. Richard faisait partie de ces recrues, il venait d'un environnement de labo scientifique à Londres.
On doit apprendre la langue, passer l'examen professionnel du CEA et généralement s'intégrer dans la vie du pays, chose que Richard et sa famille ont fait admirablement.
Quand l'ILL a connu des problèmes graves et qu'il a fallu changer le bidon réflecteur(1991-1994), Richard n'a pas hésité à rejoindre l'équipe technique et a activement participé au découpage lui-même, ainsi que plusieurs visites en Angleterre pour la coordination avec le fabricant de la machine à découper; un peu de connaissance locale était vitale sans compter de nombreuses traductions. C'est une période dont il était particulièrement fier.
Richard avait exécuté plusieurs mandats avec le CE et pendant de nombreuses années, il a aidé avec le SKILL pour encadrer les enfants les mercredis. En outre, il était ancien joueur et passionné de rugby.
Il laisse sa femme et ses quatre enfants.

La cérémonie du souvenir a eu lieu au centre oecuménique St Marc mercredi 25 septembre à 10h30. Elle fut empreinte d'authenticité et de profondeur, comme très souvent en pareils cas.