Pour construite des détecteurs de plus en plus performants, il faut des fils toujours plus fins, toujours plus proches et sous des tensions électriques de plus en plus élevées, ce qui impose des tensions mécaniques toujours plus fortes. En effet, à cause des répulsions électrostatique entre fils voisins, ceux ci ne restent pas sagement dans le plan où on les a disposés mais s'organisent en quinconces lors de la mise sous tension. Les moindres irrégularités de leur positionnement mécanique initial sont alors fortement amplifiées pour aboutir à des cellules de taille suffisamment différentes pour que leurs efficacités de détection respectives soient subtantiellement différentes. Autrement dit, la construction d'un multidétecteur devient de plus en plus délicate, les fils, trop sollicités, peuvent casser et enfin, la pureté du gaz de remplissage et l'absence de poussière devient une exigeance de plus en plus contraignante.

Voir comment faisaient Roudaut et Jacobé

Voir anecdote Bruno Guérard

Les fils devant être très résistants, c'est le titane qui est utilisé.

Une fois positionnés et tendus, il faut bloquer chaque fil en position par exemple à l'aide d'un point de soudure. Malheureusement le titane ne se soude pas alors il a d'abord été utilisé des fils gainés de ?????. Hélas, il a été découvert que le fil de titane parvient à glisser dans sa gaine de ???? comme un cable de frein de vélo dans la sienne. Les fils se détendent lentement et le détecteur voit ses caractéristiques se dégrader avec le temps.

La fixation des fils a alors été effectuée par pincage, par écrasement mécanique d'un petit tube dans lequel on fait passer chaque fil.

Anecdote Bruno concernant le dépannage du détecteur de D11   <-- ajout nocturne d'un point de colle